Rôle actuel
Depuis 2 ans, je suis chargée de cours à l’UQAM pour enseigner le cours intensif sur les approches écosystémiques de la santé, dans le programme de doctorat interdisciplinaire en santé et société. J’enseigne également depuis plusieurs années à la Faculté de médecine vétérinaire des cours sur l’épidémiologie des zoonoses dans le cadre du certificat en technologie et innocuité des aliments.
Parcours académique
À la suite d’un baccalauréat en biologie et d’un diplôme de médecine vétérinaire (spécialisation en gestion et pathologie de la faune sauvage), j’ai pratiqué pendant 5 ans en France en clinique des petits animaux tout en participant à des projets de recherche sur l’écologie et la physiologie des oiseaux marins dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises et en Norvège. Après une maîtrise en santé environnementale (Grenoble, France), j’ai mené de 2007 à 2012 un projet de doctorat à l’Université de Montréal portant sur la transmission de la toxoplasmose chez les Inuit dans l’Arctique canadien.
Parcours professionnel
Dans le cadre d’un stage postdoctoral, j’ai travaillé sur un projet de modélisation de la rage dans les populations de renards de l’Arctique canadien et sur un projet écosanté abordant les problématiques associées à la présence des chiens dans les communautés du Nunavik.
De 2015 à 2019, j’ai coordonné un projet sur les maladies de la faune d’importance pour la santé publique dans l’Est de l’Arctique canadien (projet financé par ArcticNet).
De 2016 à 2020, j’ai été la coordonnatrice de l’Observatoire multipartite québécois sur les zoonoses et l’adaptation aux changements climatiques. Cet observatoire provincial a comme mission de rapprocher la science en matière de zoonoses et les décideurs de politiques publiques, dans un contexte d’adaptation aux changements climatiques, remplissant des mandats d’expertise, de veille scientifique, de transfert de connaissances et de réseautage (https://www.inspq.qc.ca/zoonoses/observatoire).
Intérêts de recherche
L’épidémiologie des zoonoses est centrale dans mes intérêts de recherche et je m’intéresse plus particulièrement à la transmission des zoonoses parasitaires à l’interface entre animaux sauvages, animaux domestiques et êtres humains. J’ai développé un intérêt marqué dans l’utilisation des approches écosystémiques de la santé (écosanté) dans le cadre de mes projets de recherche, et en particulier dans la valorisation du savoir autochtone pour résoudre des problématiques complexes de santé. Quant aux méthodologies, j’utilise la modélisation mathématique, la géomatique et l’analyse spatiale, la microbiologie environnementale et l’épidémiologie analytique.